WALLIS
IN FRAGE

Haben Sie eine Frage zum Wallis ? Stellen Sie sie den Fachleuten. Die Mediathek Wallis verfügt in ihren Beständen fast alle Publikationen zum Thema Wallis oder von Walliser Autoren. Ihre Frage wird innert 72 Stunden beantwortet (Wochenende und Feiertage ausgenommen).

armoiries familiales

Posté le 25.08.2023 09:46
Bonjour,
Je recherche l'armoirie des Tornay et des Gabioud.
Pouvez-vous m'aider

Bonjour,

Dans le deuxième volume du Nouvel armorial valaisan (1984) disponible en ligne, vous trouverez des informations correspondantes à l’armoirie des familles Gabioud et Tornay , aux pages 94 à 95 et 224 du document numérisé.

Gabioud

La famille Gabioud ou Gabiod est connue à Orsières depuis le milieu du XV siècle, et habite principalement le village de Somlaproz. On cite Nicolas, mort 1666 au service du Piémont, et Jean-Pierre Etienne, mort 1761 en Espagne au service de France. Lucien (1906-1970) chanoine du Saint-Bernard, prieur de l'hospice 1943-1950. Une branche s'établit en 1730 à Sembrancher, d'où un rameau alla à Sion vers 1850. Etienne, avocat à Sion, mort 1883; Joseph et Pierre furent reçus bourgeois de Sion le 28 avril 1891; Joseph, notaire, mort 1916, dernier de la branche sédunoise, légua ses biens à l'orphelinat des garçons à Sion. Gaspard-Etienne (1829-1883) de Sion, avocat et notaire, député 1869-1877, sous-préfet du district de Sion 1872-1873; Joseph (1861-1916) de Sion, sous-préfet du district de Sion 1898-1899, major; René, né 1921, d'Orsières, député, 1969-1981.


 
II. — D'azur à un oiseau arrêté d'argent sur un mont rocheux du même, surmonté en chef d'une couronne d'or entre 2 étoiles à 6 rais aussi d'or. 1946, p. 102 et pl. 33. Armorial de la Bourgeoisie de Sion, 1976.


Tornay, Torney

Tornay, Torney, ce patronyme dériverait peut-être d'un nom de métier: tourneur, en bas latin: tornerius. La famille apparait à Orsières en 1500; selon l'opinion de la famille, celle-ci serait venue de Hongrie. Selon un autre avis, on pourrait rapprocher la famille Tornay d'Orsières d'une famille du même nom citée à Martigny au XIV* siècle avec Jaquemod Torneir, habitant à Martigny-Bourg, et Pierre, fils de feu Vullerme Torner, à Feys, qui figurent parmi les habitants de Martigny acceptant la protection du comte de Savoie en 1351. Un autre Pierre, d'Orsières, s'établit à Martigny et y acquit la bourgeoisie en 1665. A Orsières, la famille a donné plusieurs syndics: Jean-Joseph 1696, de Soulalex; Simon-Nicolas 1756, de Somlaproz; Jean-Nicolas 1758, de La Rosière. Pierre-Joseph (1832-1908) fut président d'Orsières 1897-1907. Etienne-Joseph de Prassurny, décédé 1748 au service de France. Dans le clergé: Jean-Nicolas (1826-1866), de La Rosière, chanoine du Saint-Bernard, économe à Martigny 1858; Etienne-Louis (1839-1917), de La Rosière, chanoine du Saint-Bernard, au Simplon 1864, vicaire à Vouvry 1866, recteur à Orsières 1870 où il rebâtit la chapelle de Saint-Eusèbe 1880, curé de Sembrancher 1881-1905; Maurice (1910-1949), de La Rosière, chanoine du Saint-Bernard, missionnaire au Tibet où il fut tué en haine de la foi le 11 avril 1949 au col de Choula. Sa cause de béatification est à l’étude. Hilaire, né 1936, chanoine du Saint-Bernard, docteur en théologie, attaché à la Congrégation romaine; Serge, 1939, frère du précédent, docteur en ethnologie, professeur à l'Université de Nanterre. A une branche établie au Levron (Vollèges) appartient François-Etienne (1741-1796), vicaire à Ardon 1766, curé de Leytron 1767-1796. A Martigny, on cite: Antoine, juré de Charrat 1668; Jean-François, lieutenant civil de Martigny 1702: Pierre-Joseph, notaire, 1709, capitaine et lieutenant civil de Martigny après 1729; Pierre-François, notaire au Bourg, 1720; un lieu-dit de Martigny-Bourg se nomme Chez-les-Torney. La famille s'est répandue dans les districts d'Entre-mont et de Martigny. Pierre, métral de Riddes 1690: Zacharie, juge de Charrat 1885-1888, président de la commune 1889-1898, conseiller 1899-1904 et 1913-1914, député au Grand Conseil 1901-1905; Paul-René, né 1924, directeur de banque. La famille a essaimé encore à Saxon où L. de Ried-matten la cite en 1683, et à Sembrancher; elle s'est également répandue à Vollèges avant 1800 et à Cerniaz (Vaud) dans le district de Payerne en 1956.

II. —  D'argent à une tour crénelée de gueules, ouverte du champ, posée sur une terrasse de sinople, et flanquée de 2 clés de murailles, de sable, le tout sous un chef d'Empire: d'or à l'aigle éployée de sable, lampassée de gueules.
Peinture murale de 1811 sur une maison Tornay à Somlaproz. Ces armes paraissent provenir d'une officine italienne. Variante: de Riedmatten supprime le chef d'Empire et donne aux Tornay de La Proz; d'azur à une tour ronde de gueules, accompagnée de 3 coupeaux de sinople en pointe, sans les crampons de muraille. La tour fait jeu de mots avec le nom. CI. Armorial valaisan, 1946, p. 259 et pl. 34.

Si vous souhaitez obtenir les images de qualité de l’armoirie de famille, vous pouvez contacter les Archives de l'Etat du Valais.

Meilleures salutations,

La Médiathèque Valais

Zurück
Vous êtes ici > Bereits gestellte Fragen > armoiries familiales
Indem Sie die Website weiterhin nutzen, stimmen Sie der Verwendung von Cookies zu, um die Nutzererfahrung zu verbessern und Besucherstatistiken zur Verfügung zu stellen.
Rechtliche Hinweise lesen ok